Que ma joie demeure...

Publié le par £akma

 

 

Allah et le Bon Dieu
se livrent un combat sans merci
tandis que je marche
sur les chemins boueux
un nénuphar bleu dans les poumons
un nuage blanc dans la tête

cherchant la lande rousse où les routes bifurquent
là où les vents d'hiver arrachent le ciel bas
où la mort ensemence notre imaginaire
de grains ronds où déjà le miracle a germé
 

 

garde moi en tendresse ô frère de cordée

de cimes en vallées noires et de torrents glacés

en rivières d'argent où des poissons voltigent

serre moi de tout près aussi fort que tu peux

 jette moi de plus haut qu'aucun autre vertige
 aime moi plus loin que ne peuvent voir tes yeux

Publié dans philarminieuse

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