Hommage à Mustapha Salamat

Publié le par Lakma de Kermal

L'écrivain Abdelkader Mana présente un hommage à son ami le poète Mustapha Salamat, sur son blog rivagesdessaouira.hautetfort.com.

 

Ayez à coeur de le lire, les poèsies sont vraiment puissantes, et les illustrations ne le sont pas moins.

 

Il figure aussi sur mon blog amnesiac-pilgrim.blog4ever, mais je n'ai pas réussi à y insérer les peintures.

 

Retrouvez Mana sur son blog "mon Maroc secret et vivant" : abdelkadermana.wordpress.com

 

Amnesy

 

 

Publié dans Adelkader MANA

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L
Le poème est puissant et on est saisi par son authenticité de quête de ses racines.
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L
Le pont de Diabet, R.Lazarev<br /> <br /> <br /> La mer est le marin lui-même<br /> <br /> Toi, la veuve, ton mari n'est point mort<br /> <br /> Il est redevenu vagues<br /> <br /> Car, terrien, il ne l'était que par erreur<br /> <br /> L'âme de la lune attire la mer vers les vagues<br /> <br /> Ton mari n'est pas mort<br /> <br /> Il est revenu au bleu originel des vagues<br /> <br /> Il est revenu au blanc-sel originel<br /> <br /> À l'infini itinéraire des éternités<br /> <br /> Ô veuve, ton mari n'est pas mort !<br /> <br /> Terrien, il l'était par erreur<br /> <br /> Seule la mer est à même de rectifier<br /> <br /> Les généalogies et les origines<br /> <br /> Pourquoi grimpes-tu donc au vieux figuier ?<br /> <br /> Qu'il soit à Bab Marrakech ou à la porte de la marine ?<br /> <br /> Les racines de cet arbre vont te murmurer ses nouvelles<br /> <br /> Tel le vieux voyant de la ville<br /> <br /> Qu'est moi-même avant de naître<br /> <br /> L'arbre est le mirage de l'âme secrète<br /> <br /> De la mer dans un coquillage<br /> <br /> Ce qui scintille au lointain horizon<br /> <br /> N'est pas la chandelle qui illumine ce cap Sim<br /> <br /> Mais l'âme éternelle du marin<br /> <br /> Au plus profond des vagues…<br /> <br /> <br /> <br /> La peur du grand large, chacun l'exorcise à sa manière, moi par l'écriture, mon frère Majid par l'achat d'une arganeraie, juste avant son départ pour la France. L'écriture et la terre, c'est pour partir sans jamais partir.<br /> <br /> <br /> <br /> Repérage agde 497.jpg<br /> <br /> <br /> Le samedi 23 août 2003<br /> <br /> 1 h 30. J'ai peu dormi. Le jeune mousse m'avait demandé de me présenter au port à 2 heures du matin. C'est la première fois que j'accompagne un chalutier en haute mer. Et si je n'en revenais pas ? Ces derniers temps un paquebot aurait heurté au Sahara un chalutier : tous les marins sont portés disparus. Je pars avec de l'eau, des raisins et des figues. Il va falloir se couvrir, car froide est la haute mer. La ville dort encore. Elle est silencieuse. Mais une fois franchie la porte de la marine, énormes grondements de moteurs :
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